L’univers du cannabis est sans cesse en mouvement. En effet, entre législation et découverte des vertus, il est facile de s’y perdre. À ce sujet, la nouvelle qui fait parler plus d’un, ces derniers temps, est la possible reclassification du cannabis. Ainsi mentionnée, parlons-en.
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- La fameuse classification : comment ça marche ?
- Les recommandations de l’OMS relatives à la reclassification du cannabis
- Les possibles blocages à la reclassification du cannabis
- La reclassification du cannabis en image
La fameuse classification : comment ça marche ?
De fait, il nous semble important d’effectuer un focus sur ce point. Pourquoi ? Afin que vous compreniez mieux ce qui va suivre. Ceci dit, la classification : de quoi s’agit-il ? Quel organe l’effectue ?
En effet, les Nations Unies disposent d’une agence responsable de la santé publique mondiale. Vous l’aurez deviné : l’OMS. Cette dernière distingue donc les médicaments dits “stupéfiants” de ceux qui ne le sont pas. Afin de s’assurer que les mesures relatives aux drogues sont appliquées par les états membres, la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 existe.
De fait, elle a été signée par 186 gouvernements en 2018. C’est donc cette dernière qui régule, dans l’ensemble, ce domaine. Sous cet angle, chaque pays peut avoir ses propres lois, à condition que celle-ci soient en accord avec ledit traité. Ainsi, tout est organisé.
Par ailleurs, pour plus de clarté, les stupéfiants sont classés par catégorie. En fonction de leur degré de dangerosité et / ou utilité. À ce sujet, le traité de 1961 propose la classification ci-dessous. Nous citons notre source 420Intel.
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I – Médicaments considérés comme addictifs et présentant un risque élevé d’abus (y compris le cannabis et l’héroïne).
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II – Substances médicales normalement utilisées avec un faible risque d’abus.
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III – Préparations à base de substances du tableau II, ainsi que celles qui utilisent de la cocaïne.
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IV – Les médicaments les plus dangereux énumérés à l’annexe I, considérés comme particulièrement nocifs et avec peu ou pas de valeur médicale ou thérapeutique. Cela inclut également le cannabis.
Comme nous pouvons le voir, le cannabis appartient à la catégorie 4. Du moins, pour le moment. Mais, avec les recommandations de l’OMS, les choses pourraient changer d’ici décembre 2020 (date prévue pour le vote). Dans cet ordre d’idées, faisons un focus sur ces recommandations.
Les recommandations de l’OMS relatives à la reclassification du cannabis
En effet, deux principales recommandations ont attiré notre attention. D’une part, cette organisation recommande que le cannabis soit supprimé de la catégorie 4 (liste ci-dessus). Afin de la mettre uniquement dans la classe 1. En effet, si cette recommandation est adoptée, le cannabis cessera d’être une substance très dangereuse. Mais, susceptible de conduire à une addiction chez le consommateur.
D’autre part, l’OMS se focalise également sur les médicaments à base de CBD sur ordonnance. À ce sujet, elle recommande que les produits contenants majoritairement du CBD et jusqu’à 0.2% de THC ne soient pas sous un contrôle international. En clair, si cette recommandation est adoptée, l’industrie CBD connaîtra un progrès. Le commerce des produits CBD pourraient ainsi vivre une grande croissance.
Voilà, en de termes simples, ce qui se dit actuellement, autour de la reclassification du cannabis. Toutefois, cela va sans dire que le vote tant attendu pourrait connaître des blocages. Faisons une halte sur cet aspect.
Les possibles blocages à la reclassification du cannabis
Que l’on l’admette ou pas, les questions relatives aux stupéfiants vont bien au-delà de la santé publique. Lois, religions et conflits d’intérêts se rencontrent. De fait, la reclassification du cannabis pourrait contraindre certains pays ayant signé la convention unique de 1961 à modifier leurs lois relatives au cannabis. Afin d’être en accord avec ledit traité. Ce qui ne sera certainement pas bien accueillis par certains.
Aussi, le volet religieux n’est pas à négliger. Dans certaines nations, la religion occupe une très grande place. À ce sujet, la tolérance vis-à-vis du cannabis y a encore de longs jours devant lui. Ceci peut, le moment venu, constituer un blocage à l’adoption de ces recommandations.
Par ailleurs, il serait impertinent de parler de reclassification du cannabis et y exclure les conflits d’intérêt. Le domaine du cannabis génère des milliards. Ce n’est un secret pour personne. Nous le savons tous, l’argent, c’est le nerf de la guerre. Donc, il peut arriver que des rivalités naissent, chacun voulant préserver ses intérêts.
Quoi qu’il en soit, nous attendons ! Nous vous recommandons Kenzi Zemou pour rester informé(e) sur ces avancées et les positions de chaque pays. Afin de mieux comprendre comment fonctionne cet outil, Newsweed propose une explication claire. Puis ce document des Nations Unies.
La reclassification du cannabis en image
Références
- https://www.newsweed.fr/onu-prepare-vote-decembre-reclassifier-cannabis/
- https://mjbizdaily.com/world-health-organization-rescheduling-cannabis-clarity-cbd/
- https://420intel.com/articles/2020/09/04/time-vote-will-who-cannabis-recommendations-be-accepted?mc_cid=700fd059a8&mc_eid=35711c3bd8
- https://kenzi.zemou.li/CNDmonitor/
- https://undocs.org/fr/E/CN.7/2020/L.8
- https://www.newsweed.fr/cannabis-onu-outil-suivre-position-pays/
Rédacteur en chef spécialisé en CBD
Julien, né le 17 juillet 1978 en région Parisienne, est un éminent rédacteur et expert dans le domaine des produits à base de CBD. Suite à ses études, Julien a développé une passion pour les remèdes naturels, dont le CBD. En 2022, il intègre l’équipe du site CBD.fr en qualité d’expert et de contributeur régulier. Grâce à son expertise scientifique et une écriture claire, Julien aide à démystifier les aspects complexes du CBD, tout en mettant en lumière ses bienfaits et applications potentielles à travers ses articles et participations à des conférences.